Sacré outil dégoté chez l’ami Hemingway : « Maintenant – un drôle de mot pour exprimer tout un monde et toute une vie. »
Aujourd’hui, en pleine méditation, je me suis imaginé être un pilote qui éteint une à une les inutiles alarmes pour revenir au réel et apprécier le paysage. Éteindre gentiment la machine à remonter dans le passé, peser tranquillement le bouton off du projecteur perpétuellement braqué sur l’avenir. L’ascèse est là.
Devant soi, mille interrupteurs… peur, angoisses, insatisfaction. Le job ? Voir que je ne maitrise rien, que je peux m’en foutre un peu du tableau de bord, que je suis conduit par la vie. Laisser brailler les sirènes imaginaires, contempler la vaste vue, maintenant…
Un bon printemps à chacune et à chacun. Avec toute ma gratitude.
Alexandre
7 Comments on “Pharmacopée n°82”
Merci pour ces mots et votre travail, notamment votre « Petit traité de l’abandon ». Cela m’a éclairé.
Bonsoir Alexandre. Le hasard m’a fait lire ce soir, juste avant votre citation de l’ami Hemingway, celle-ci d’Eric Plamondon dans son roman Oyana : « La vérité a besoin de l’instant alors que le mensonge se nourrit de la durée. » Belle soirée à vous
Bonjour je veux bien être votre co-pilote . Moi aussi au tableau de bord les voyants clignotent – surtout depuis que ma fille divorce avec 2 enfants de 7ans et 2ans!
mais hasard ou pas moi aussi je vous ai retrouvé à la bibliothèque municipale. Votre petit traité de l’abandon me sert de guide. Je fais aussi plusieurs fois par jour jour de la méditation pleine conscience
pour éteindre les voyants – ce matin je lis votre chapitre sur la gratuité- Vous me faites un bien fou
MERCI BEAUCOUP
LAURENCE retraitée de 71ans
L’idiosyncrasie est un mot savant enveloppant le caractère propre de chaque individu. Montaigne utilisait le terme de complexité. Au fond, on change peu, on gomme certaines aspérités, on amélioré un peu, mais les fondamentaux sont là. Determismes déterminants, liberté résiduelle…je relis l’’ecclesiaste ou tout est dit. Dans un temps court ma vie professionnelle va prendre va. J’aurai apporté ma part. Mais, j’entrevoie surtout la vanité qui me conduit une nouvelle fois à mettre au rebut l’essentiel de mes livres. A m’alléger. Et à constater comme le Qohelet que les méchants gagnent souvent.
Un si grand Merci pour ce que je lis dans : Petit traité de l abandon. Quelle aide providentielle et quel partage salvateur !
Un grand bond en avant grâce à vous !
Merci cher Alexandre pour pour ce que vous nous offrez généreusement, l’Amour, tout simplement.
Je le ressens dès que je lis vos livres ou que j’écoute vos interventions.
Oui, le « Maintenant » est alors sans limite temporelle quand je ressens ce calme intérieurement profond, même pour le bref temps d’un instant,
Olivier
Je viens de vous découvrir par votre grande prestation dans le film Presque où complicité espiègle et humaine est inspirante à tous points de vue.