Le philosophe nu, édité en 2010, est certainement l’ouvrage le plus personnel. Celui qui m’a le plus coûté aussi. Triste ou joyeuse, la passion est plus forte que nous car elle semble résister à la volonté et pulvériser bien des fois la raison. Dans ce journal intime, je pars à l’école du détachement et tente un chemin pour assumer les hauts et les bas de l’existence. Bref, j’essaie de découvrir un peu de liberté au milieu du torrent des passions. Mais quoi de plus difficile que le détachement quand notre cœur abrite du chaos ?
Le philosophe nu explore et ausculte l’avidité et la tristesse, la colère et la convoitise afin de s’y rapprocher en puisant au fond du fond l’audace de s’abandonner. Le livre décrit aussi ma découverte du zen qui aide assurément à convertir l’intégralité de l’être quand la raison et la volonté, bref quand les efforts ne suffisent plus.