Dans Vivre sans pourquoi, j’ai essayé de retracer les hauts et les bas de ma vie en Corée du Sud. Avec ma femme et mes trois enfants, j’ai eu la chance de faire mes valises pour me mettre à l’école d’un maître. Approfondir le chemin du oui, pratiquer à fond le zen et me familiariser aux Evangiles.
Vivre sans pourquoi, c’est principalement trois chantiers : sortir de la dépendance aux qu’en-dira-t-on pour exister par nous-mêmes, passer du désir de plaire à tout prix à un amour plus vrai.
C’est aussi vivre à l’écart de la dictature de l’après pour essayer de profiter de l’ici et maintenant. C’est enfin se libérer des objectifs qui nous aliènent et qui nous traînent.
Dans ce journal spirituel, j’ai souhaité explorer les grands chantiers de la vie spirituelle pour essayer de dégager un chemin vers le fond du fond où, comme le croient le zen et la tradition mystique, notre vraie nature nous précède, où la joie, la paix et l’amour demeurent en abondance.
Bonne lecture. Et, dès à présent, nous pouvons tous commencer une vie avec un peu moins de pourquoi. Vivre sans pourquoi, c’est se départir du qu’en-dira-t-on et surtout, poser des actes solidaires car si l’on existe, si l’on est en vie, c’est bien grâce aux autres…