Dans le Petit traité de l’abandon, je tente de dessiner l’ascèse, l’art de vivre que j’essaie de vivre au quotidien, tant bien que mal. Ce cd est une première. Quand l’écriture me pèse, l’oral balaie le handicap et c’est ainsi que j’ai élaboré ces petites chroniques que je dictais au gré des aventures quotidiennes.
Au final, c’est toujours l’art de la joie que j’esquisse mais sans passer par le vernis qu’impose peu ou prou l’écriture. En effet, quotidiennement, j’enregistrais la récolte de mon enquête : rassembler des exercices spirituels pour concilier l’inconciliable : l’abandon et l’action.
S’abandonner, c’est accueillir la vie telle qu’elle se présente, vivre en un sens la non-fixation, chère à la pensée bouddhiste. Dès que je me fige, dès que je m’arrête, je souffre.
Aussi, ce petit livre visite vingt thèmes qui constituent à mes yeux le coeur d’une vie spirituelle. De l’amitié au zen en passant par la gratitude ou la bienveillance, c’est le chemin du « oui » qui se dessine. Au fond, l’ascèse c’est d’en faire moins, se dépouiller de tout ce qui nous entrave pour danser joyeusement dans la ronde de l’existence.
Ce dernier ouvrage essaie d’être un viatique pour accompagner les hauts et les bas de l’existence.