L’autre jour, à la radio, apologie du self-made man. Il paraîtrait que l’on peut se construire tout seul… Qui nous crée quotidiennement ? Et même un self-made man n’a-t-il pas été bercé, soigné, nourri par une maman, par un papa ? En tout cas, moi, sans l’autre, je serais cuit. Sans ma femme, sans mon assistante, impossible désormais de dicter le moindre texte. J’exagère à peine mais sans mes enfants qui me beurrent quelques biscottes chaque matin avec un grand sourire, je ne ferais pas long feu…
La crise, cette pandémie interminable qui va cependant un jour prendre fin, impose, offre peut-être l’occasion de nous demander très concrètement ce qui nous lie aux autres. Qu’est-ce que nous recevons ? Qu’est-ce que nous donnons ? Non pas pour faire un tableau Excel ou un bilan mais pour nous décharger de toutes les peurs, les craintes liées à l’esprit hyper individualiste, du moi seul…
8 Comments on “Pharmacopée n°77”
Nous sommes embarqués sur le même bateau. Devenons plus Solidaires. Un peu plus chaque jour et ça devrait le faire.
Amicalement
Alexandre,
merci pour tes belles interventions
ALEXANDRE vos pensées, le partages de vs souffrances m’ont sauvé la vie
affectueusement
Danielle
Bonjour Alexandre,
Je renoue avec la lecture grace à votre livre « Vivre sans pourquoi ».
Dès que je l’ouvre, je suis dedans et vos phrases me parlent et me ressourcent instantanément. C’est la première fois que la lecture dun livre m’attrape ainsi…merci à l’écrivain que vous êtes.
c’est vrai, je trouve aussi que vous êtes un humain un philosophe un écrivain un ami fraternel … « soignant aidant »…
Avec toujours une petite lumière qui réchauffe et nous relie, vers un sourire toujours natif.
Bonjour,
Il a toujours une certitude, celle du non sachant, je vogue entre les traditions spirituelles ne trouvant l attache à aucune, c est ainsi en effet que je me suis dit je vais y arriver tout seul mais finalement je me suis aperçu que le besoin était là. Alors merci pour votre présence et vos partage.
Bien amicalement
Damien
J’aimerais écrire sur l’importance de l’éducation familiale et notamment sur la bienveillance et l’ouverture aux autres qu’on peut et surtout qu’on doit transmettre à nos enfants. Comment parler de racisme d’homophobie de grossophobie de non violence d’égalité hommes femmes du goût des autres et de la nécessité de remplir sa vie pour en faire un monde de curiosités d’intérêt et d’échanges
Comme j’aimerais un jour pouvoir vous parler de ce que j’aimerais écrire moi qui suis employée de bureau bientôt retraitée mais passionnée par la vie et les autres
Bonjour Alexandre,
La bienveillance de chacun envers les siens et les autres est un incontournable à notre équilibre existentiel.. Nous ne donnons pas en tout cas pour recevoir en retour, nous donnons parce que l’intelligence du cœur prévaut sur le reste..
Malheureusement pour certains, cette réalité n’a aucun fondement…On parle alors d’égoïsme, d’individualisme, d’opportunisme.. mais nul n’est à blâmer car bien trop souvent sous ces traits ou ces comportements humains inappropriés se cachent…une blessure, une souffrance…une mauvaise expérience de la vie…Pour moi, l’être humain est profondément bon à la source, il ne naît pas solitaire…il le devient…Il ne naît pas avec une idéologie parfois poussée à l’extrême…L’être humain ne se construit qu’au travers de son éducation, de ce qu’il a reçu en échange, de ses fréquentations…