De Séoul, je vous envoie mes meilleures pensées. Je suis très touché par votre fidélité. Ici, j’essaie de pratiquer toujours les mêmes outils. Cent fois, j’essaie de les appliquer au quotidien. Les enfants me rappellent sans cesse à l’ordre. Hier, je me précipitais avec eux pour prendre le métro que nous avons évidemment loupé et mon fils a dit : « Il n’y a rien de grave, profite de la vie ».
Chaque jour, j’essaie de faire 5 km, question de maintenir ma forme, sur un tapis roulant. Ces temps, je regarde les émissions de Laurent Delahousse « Un jour, un destin ». Parfois, Victorine regarde avec moi et le destin de Michel Serrault, Gérard Depardieu, Jacqueline Vaillant, Louis de Funès, Jacques Chirac, Georges Pompidou défile sous nos yeux.Elle m’a dit l’autre jour : « Il n’y en a pas un qui a l’air joyeux, il y a toujours des drames dans leur vie ». Et oui, rien de nouveau sous le soleil. Le Bouddha disait que tout est souffrance. Cependant, il y a une blessure qui vient à tous les coups, la soif de reconnaissance. Donc petit exercice spirituel aujourd’hui: me demander où j’en suis dans mon besoin de reconnaissance ? Quel impact a-t-il sur le cours de ma vie.
Encore merci pour tout.
Alexandre
12 Comments on “Pharmacopée n°51”
Je pense que toutes les merveilles que vous avez faites dans votre vie-si rapidement à partir du peu qui vous a été donné au départ-devraient vous donner assez de confiance en vous pour ne plus avoir à rechercher l’approbation des autres .
Cette approbation vous savez très bien que vous l’avez grâce au succès de vos livres qui apportent tant à vos lecteurs;à la vie absolument normale que vous avez-famille,travail intéressant,voyages de par le vaste monde réussite sociale et spirituelle possibilité d’aller faire soigner votre corps souffrant avec d’autres technologies;caractère aimant et joyeux-je vois mal pourquoi vous cnherchez ,encore,à être encore plus reconnu:Vous avez tout bon.et vous pouvez le constater tout seul sans chercher, en prime- ce que peut penser le voisin.
le besoin de reconnaissance c’est notre soif d’amour. Or l’amour se boit à la source et on le porte en soi. il se boit au contact de tout ce qui célèbre la vie et la joie: la beauté de la nature, notre émerveillement à son contact, la beauté d’un sourire, d’un regard, d’un geste gracieux , chaleureux ou généreux. Pour moi la reconnaissance c’est me reconnaître dans ce mouvement de Vie. Et je le goûte aussi par la prière ou la méditation car ils en sont l’un des chemins. Et lorsque je me sens remplie par cette joie de participer à la Vie, alors peu importe la reconnaissance des autres, car ma densité me fait aller vers eux le coeur plein et léger. El là certains peuvent me reconnaître. Et je me reconnais aussi dans cette qualité de lien que je produis avec les autres: c’est alors une célébration du jour. Et c’est une fête, il n’y a plus de place pour la tension du suis je reconnue. Belle continuation Alexandre à toi et aux tiens.
Bonjour,
Comme vous avez raison, la reconnaissance est une soif d’amour. C’est aussi et surtout un espoir qui nous fait tenir debout. Attendre avec désespoir une petite goutte pour étancher une interminable soif est une douleur avec laquelle il faut vivre et apprendre à gérer. Vous m’y aider Alexandre. Merci à tous.
Bonjour Alexandre,
Je suis heureuse d’avoir de vos nouvelles.
La soif de reconnaissance n’est-elle pas également un problème d’ego?
Se concentrer sur l’autre et sur l’amour universel m’aident pour ma part.
Je vous souhaite tout plein de bonnes choses et pense bien à vous. 🙂
Premier contact avec qui vous êtes. L’émotion a monté, j’ai en même temps senti la vie. Je sens le besoin de rencontrer en douceur ma souffrance. Je voulais vous le dire.
Merci pour ces pensées Alexandre.
Je pense qu’au fond de nous il y a un besoin de reconnaissance simplement dans le fait d’être reconnu en tant être humain parmi les autres êtres humains.
Bonne continuation Alexandre avec de belles choses à vivre
Sans nous être rencontrés vous m’avez souvent apporté des sourires, de l’énergie et matière à réflexion : une incitation à grandir. Ce serait bête de me taire… Je vous remercie très chaleureusement.
Bonjour à tous et à Mr Jollien, je ne vous ai vu qu’une fois à la télé à une parenthèse inattendue et j’ai ressenti que j’avais raison de penser que personne n’est malade, la personne a juste une façon différente de penser.Grâce à vous et Hugo Horriot, j’ai pu assumer ce que je ressens et ce que je pense et l’écrire sur mon site.(je suis encore une timide sur mes capacités et mes ressentis et tout ce que je voudrais faire pour aider les gens à être heureux). Je vous écris aujourd’hui car j’ai lu votre pharmacopée 51 et je voulais souligner que tout le monde cherche le bonheur, la vérité, et la justesse de sa vie. Nous allons faire de la méditation, compréhension de l’énergie mais vous avez la solution à coté de vous et tout le monde à la solution à coté de lui. Vous savez qui est ce??? Et oui vos enfants, regardez votre témoignage vos enfants ont la solution et je fais ce que je peux autour de moi pour convaincre que les enfants sont notre survie, il n’y a pas plus vrai!! J’ai un message pour tous les enfants de cette planète, que vous êtes beau, qu’est ce que je vous aime, je vous envoie à tous enfants d’aujourd’hui et d’hier (car un jour on l’a été et nous devons apprendre à le rester. Avoir les yeux ouverts comme un nourrisson). Gros bisous à vous tous.
je viens de decouvrir ce texte, je suis emerveillee de sa beaute ,simplicite et ca me nourrit des le matin…
Bravo Alexandre,vs etes divin…c’est juste karmique
Cher tous et alex, la reconnaissance vaste thème auquel je me confronte a travers le quotidien et notamment dans mon rôle de beau pére. Je n’ai pas d’enfant et mes frères et sœur si – Elle me manque d’autant plus que ce matin au lieu de rater le train je l’ai pris en pleine face en lachant tout ou presque à ma compagne – Je médite toujours sous différente forme et je dois dire que je n’y trouve pas forcément des réponses – comme vous disiez Alexandre ne rien attendre de la méditation ! Peut être ne faut il rien attendre de la vie tout court – à part des petits bonheur, des étincelles par si par là ? Marc
Bonjour de la Baie du mont St Michel, Merci pour cette rencontre du hasard d’une librairie, de Normandie. Aux heures d’hiver comme d’hier…/…, votre traité de Bonheur, me fut une lumière, que je transmets avec joie aux miens, ma cervelle de multidésordonnée, dys en tous genres a pu se mettre quelque points sur les Idées, et elle est heureuse de vous dire un grand triple MERCI. ,Car aujourd’hui et tous les autres jours de ma vie tout va bien, Soyez vous et les vôtres, Bénis….SIG
Bonsoir
Oui les enfants sont nos maître les plus persévérants pour nous enseigner. Gratitude à eux
J aime l idée qu émet thich nhat Hahn que il y a une erreur de traduction dans le 3eme sceau du dharma..
Il ne faudraut pas lire souffrance mais Nirvana car si la souffrance existera toujours le bonheur est possible à chaque instant et c est justement cela que siddartha à pu vouloir dire
Néanmoins c etait surement plus facile poir les patriarches d intéresser les foules en clamant que le samsara ést mal etre plutôt qu avec une pratique « ennuyeuse » et quotidienne faire croire que le bonheur est possible ici et maintenant ( .d ou peut être la subtil modification ?)
Pas de chemin vers le bonheur le bonheur c est le chemin se traduit aussi par : je suis chez moi. je suis arrivé à chaque pas une fleur est née ( bien sur sans attachement à aucune vue) belle soirée à tous