Pharmacopée n°26

A l’occasion du décès d’Arnaud Desjardins, je relis son livre merveilleux intitulé L’Audace de vivre. Nous avons peur de la mort car nous ne vivons pas réellement notre vie. Le constat me frappe et il m’invite à être vrai, à ne plus jouer de rôles pour oser l’authenticité. En effet, combien d’exigences superflues, combien d’attentes illusoires pèsent sur une vie, l’empêchant d’être pleinement épanouie. Et pour commencer, pourquoi ne pas pratiquer l’exercice suivant : Arnaud Desjardins parle des vasanas, les attentes. Qu’est-ce que j’attends de la vie, quelles sont mes exigences à l’endroit de l’existence ? Ces vasanas, ces demandes envers l’existence proviennent-elles de mon intériorité ou est-ce que je les importe de l’extérieur ? Telle est la question que je me pose aujourd’hui.

12 Comments on “Pharmacopée n°26”

  1. drôle de question ! mais rien , je n’attends rien , ouverte
    à tout ce qui peut arriver , au moins je ne serais pas déçue .
    j’essaie d’être neuve chaque matin , comme une page blanche

  2. les attentes de la vie sont , à mon sens, les attentes de soi même , le sens que l’on va lui donner sera le sens de nous même. L’intèriorité me debarassedu superflu et me rend neuf pour commencer un nouveau jour

  3. Est ce des demandes, des attentes, un désir… Il me semble entrevoir une conception de dualité, mon désir profond m’est inconnu et si un jour je l’entrevoie, je l’accueillerai au lieu de le saisir, je le laisserai me saisir.. afin de m’ouvrir vers inconnu

    merci Alexandre

  4. Hummm… mes attentes? Pas du tout extérieures enfin… si elles le sont c’est en lien direct avec mon espace intérieur. Comme un écho je dirais. L’intérieur fait jaillir les attentes qui traversent la vie comme une épée d’airain. En fait… hummm… je dirais que les attentes intérieures motivent et m’aident à structurer mon existence, la construire quoi! Pour moi: essentiel d’avoir des attentes. Il faudrait aussi parler de l’esprit dans lequel je les vis mais… ce sera pour une autre Pharmacopée…

  5. Pour ma part les attentes viennent des deux intéreiur et extérieur. J’essaye de moins m’y attacher, laisser venir et voir par contre pour mes enfants c’est autre chose mes attentes de les voir heureux sont essentielles mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille …
    Bonne continuation Alexandre et content que vos pharmacopées font de nouveaux adeptes…

  6. Les désirs, les représentations… Voilà les attentes… Parmi les désirs il y a les peurs… On attend de la vie qu’elle daigne nous épargner le pire. Et qu’elle satisfasse notre narcissisme, un peu, beaucoup… Nul n’est une page blanche, notre construction mentale ne le permettrait pas… Je me souviens d’une phrase lumineuse de Camus « La question fondamentale de la philosophie est de trouver une bonne raison de ne pas se suicider »… Cioran y a répondu à sa manière par deux formules « Le suicide arrive trop tard » (sous entendu le pire est arrivé nous sommes né) et par cette délicieuse pochade « A quoi bon se suicider alors qu’il reste encore des gens à décevoir »… En effet… .

  7. Bonsoir Monsieur, je viens d’entendre parler de vous en grands éloges… Me dépêche pour aller sur le net pour faire … votre connaissance !! Je vais acheter votre dernier livre. Merci d’avance pour les émotions positives ……. Meilleures salutations

  8. difficile d ailleur d y repondre je penses tellement d inffluence tellement d affluence,tellement de blocage,tellemenr d occasions ,tellement de duretéé,tellement de facilitéé telement de nuits sombres tellement de nuits grandiose sous la pleine lune tellement d imccomprehention et inversement tellement de tollerances chez d autres personnes,tellements de prisons en nous tellements de chemins…….

  9. bonsoir!
    j’avoue que c’est une question que je me pose souvent si ce n’est pas tout les jours… mais il me semble que ces exigences nous paralysent vraiment au quotidien et nous empêchent d’apprécier la vie tout simplement même d’être seulement soi même …les exigences qui s’accumulent dans nos vies proviennent je crois, de notre histoire personnelle et de la société: cette envie de plaire, d’être accepter d’être comme tous le monde, dêtre aimé.. ou de combler ces manques intérieur, ces pressions que l’on s’imposent ne nous aide pas à vivre de façon authentique notre existence… elles nous éloigent de l’essentiel …
    alors à force de détachement et de se concentrer sur ce qui me procure vraiment un sentiment de bonheur ou de joie, j’arrive d’avantage à me sentir moi même et d’être libre dans mes choix … mais c’est un exercice quotidien…
    par contre je ne sais si vivre réellement notre vie nous empêche d’avoir peur de la mort… peut petre qu’un jour on sera en paix avec ce fait irrévocable en l’acceptant tout simplement mais perso j’en suis pas encore là !!
    bonne soirée !
    merci de m’avoir fait découvrir cet auteur il m’a l’air bien intéressant !!

  10. J’adore le mot pharmacopée , employé ici comme un remède que l’on chercherait en soi , les ressources de notre être profond , j’aime que cela passe par l’amour , le renoncement ( si difficile ) , la compassion , quel long chemin , la pratique quotidienne juste d’une bonne action , d’un geste d’amour , d’une pensée positive , voilà ce que je peux faire ,mais les vieux réflexes de défenses , d’agressivité , de rage sont souvent difficiles à sauter .
    Vous ai découvert par le biais de FR2 journal parlé , vous me donnez envie de mieux vous connaitre @nnie

  11. Bonsoir Alexandre! je ne vous adresse pas par votre prénom par manque de respect, ni parce que vous êtes beaucoup plus jeune que moi, mais parce que j’aime votre façon simple et naturelle d’aborder vos sujets de predilection. Vous faites partie de ma « famille de coeur » et je vous respecte énormément. Vos livres ainsi que vos pharmacopées sont toujours « vécus et digérés » pas seulement théoriques comme certains. Merci pour tout le bonheur que vous donnez à d’autres. Je suis d’accord avec Angélique (plus haut) qui dit « je ne sais si vivre réellement votre vie nous empêche d’avoir peur de la mort » surtout si l’on est en train de perdre un être cher!! A mon tour de vous faire un petit cadeau (si vous ne l’avez pas déjà lu) je suis sûre que vous allez aimer « Mister God, This is Anna » de Fynn écrit en 1974 et plagié en français sous le nom de « Jade »….c’est de la philosophie à l’état pur , la vie vue par les yeux d’une petite fille de 5ans..il existe aussi en français (plus ou moins le même nom qu’en anglais) Bonne soirée et merci pour tous les moments de bonheur que vous apportez. xxx

Répondre à Marie-France Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *