Pharmacopée n°83

Bonjour à toutes et à tous,

J’espère que vous allez bien.
La sagesse peut parfois s’enseigner là où on l’attend le moins…

Découverte magnifique sur Netflix d’une série : Les meurtres zen… Un avocat, confronté à la mafia, est initié à la méditation par un instructeur de pleine conscience. Magnifique ! Mille enseignements à tirer de ce thriller, notamment un exercice spirituel. Appelons ça « Opération casques bleus » comme ces soldats qui oeuvrent à la paix, à déminer les champs de bataille, à protéger.

Quand la vie nous réclame, quand elle nous pousse à agir, à répondre à des exigences : « Opération casques bleus ». Descendre au fond du fond, oser une retraite en soi pour vivre à partir de cette paix.

Le téléphone sonne. Au lieu de prendre mes jambes à mon cou, ralentir, s’établir dans le calme, descendre au fond du fond, « Opération casques bleus ». Etre en sécurité, faire un grand plouf dans la confiance et le calme pour poser l’acte nécessaire.

Un email survient, descendre en soi-même, ralentir, et… répondre.

Dans la vie, donc, sécuriser émotionnellement, spirituellement… S’établir dans la paix mille fois par jour. Et, à partir de là, répondre aux mille et uns défis du quotidien.

« Opération casques bleus » … ! Plonger dans la sécurité, avant de sur-réagir.

Une bonne journée à toutes à tous et mille mercis.

Alexandre Jollien

10 Comments on “Pharmacopée n°83”

  1. Magnifique! Juste les mots justes dans notre monde de brutes, douceur et respiration avant l’action. Merci Alexandre Jollien

  2. Bonsoir Alexandre,

    Milles merci pour ce beau film qui éveillera les esprits des ignorants ou des moqueurs, que nous rencontrons trop souvent.

    Cécile

  3. Bonjour Alexandre, après qq années apres avoir perdu mon compte Facebook, voici quau travers de votre site et de la diffusion hier soir du film « Presque » sur france tv, un <>, me permet aujourd’hui de vous retrouver, quelle joie !
    … De vous retrouver, une évidence ;
    Mon frère entre temps disparu, et atteint de handicap suite à 1 accident durant ses jeunes annees, me rappelait combien jetais (moi), sa protégée.
    Il me manque beaucoup depuis, et bien que malgre la difference d’âge de 16 ans mon aînée, il minspire encore, tout comme vous. Vous faites du bien, alors merci de votre présence parmi nous et pour tout vos partages . Nous ne nous connaissons pas mais je vous envois toute mon affection !
    Merci à Vous et à bientôt de vous lire…

  4. Bonnes intuitions mais la vie professionnelle ne permet que rarement de différer. Ma retraite approche peut-être y arriverais je !il faut malgré tout une philosophie pratique
    Bien à vous depuis longtemps et avec de nombreux messages
    PHL61

  5. L’insouciance, la joie, encore de l’injonction … un truc impossible
    Peut être « Ne rien ajouter au réel et le fuir assez sans nuire ni se nuire » : une voie amie.
    Tout comme « la suspension de nos jugements opinions, de l’esclavage à nos regards, à la tyrannie de nos désirs … amie aussi.
    Tout comme  » Le non attachement la non fixation » comme amis encore

  6. J’ai mal formulé :
    je voulais dire c’est pénible je trouve l’injonction de l’insouciance, de la joie… et peut être même cette quête.
    Et en même temps ça me fait penser à :
    « La voix comme un archet sensible d’une âme qui reste tendue vers ce qu’elle ne saurait atteindre : le chemin suffit. LE CLEZIO.
    « La voix », mais ça pourrait être aussi ‘la quête, la respiration, notre coeur … »

  7. ET je voulais dire aussi de ne pas oublier que peut être :
    1) »Ne rien ajouter au réel, et le fuir assez si besoin, sans nuire ni se nuire, pouvait être ami. »
    2) »La suspension de nos jugements opinions, de l’esclavage à nos regards, à la tyrannie de nos désirs pouvait être ami aussi
    3) »Le non attachement la non fixation » pouvait être ami encore

  8. J’ai lu tous vos livres amis , sauf pas encore les 2 derniers. Je m’y suis nourri, je m’y suis aidé a vivre.
    Mieux et moins mal. Et encore maintenant … Même les relire m’aiderait encore.
    Mercis toujours natifs à vous

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