Pharmacopée n°59

Bonjour à tous,

Merci pour votre fidélité qui me nourrit, m’encourage au quotidien.

De retour du lancement de notre livre « Trois amis en quête de sagesse », je m’apprête à faire trois mois de retraite. De cette virée médiatique aux côtés de mes deux compagnons de route, je retiens d’abord l’infinie bienveillance de nos lecteurs, baume au coeur qui m’aide considérablement à l’heure où le quotidien peut avoir quelque chose d’usant certains jours. Je m’aperçois aussi que, grâce à Christophe et Matthieu, j’ai pu vivre cette période mouvementée sans aucun stress. Nous avons passé des heures ensemble et je ne me souviens pas d’avoir une seule fois entendu quelque parole médisante.

A l’heure de faire les bagages, je suis taraudé par la question « Qu’est-ce qui est vraiment essentiel? » Chacun de nous peut d’ailleurs se livrer, avec fruits, à cette petite expérience de pensée: si j’étais contraint de m’exiler sur une île déserte, qu’emmènerais-je ? Pour nous y aider, ce proverbe zen: « Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as. »

Assurément, durant ce temps de silence, je vous porterai dans mon coeur.
Tous mes voeux vous accompagnent.

Alexandre

28 Comments on “Pharmacopée n°59”

  1. Bonjour,
    Ancienne prof de philos à la retraite pour cause de bipolarité, j’ai lu attentivement tous vos livres qui m’ont été d’un grand soutien. Je me souviens avoir fait lire des extraits du métier d’homme à mes élèves ! Un grand merci tout particulièrement pour votre dernier livre qui m’a beaucoup nourrie de telle sorte que je me suis sentie en amitié avec tous les trois ! Bonne retraite et merci encore pour ce que vous êtes.

  2. Merci pour ce livre Alexandre qui est merveilleux. Bonne retraite. Nous aussi on vous a déjà fait une place dans notre coeur depuis longtemps. Quel bel exemple d’amitié ce livre écrit à 3.

  3. Cher Alexandre,
    Je tenais à vous féliciter, ainsi que vos deux amis, pour votre magnifique livre. Il est arrivé à un moment de ma vie où j’en avais vraiment besoin et il m’a aidée à avancer. Chaque soir, lors de mon moment de lecture, je me suis réjouie de me replonger dans cette ambiance… j’avais le sentiment que vous étiez tous les trois autour de moi et que je vous écoutais discuter… Votre présence à travers ces pages a été passionnante et enrichissante. Merci de tout cœur pour ces merveilleux partages. La philosophie n’est pas ma spécialité, mais votre livre montre que ce domaine est accessible à tous.
    Bonne continuation sur le chemin de la Vie.
    Avec toute ma gratitude et mon affection.

  4. De vous voir tous les trois … On ne pouvait pas rêver plus belle réunion . Vos livres m’accompagnent au fil des jours , les bons et les autres . Chacun à votre manière et dans vos recherches . J’ai toujours trouvé la phrase ou la pensée qui m’aide à supporter les affres de la vie . Continuez à nous nourrir et profitez bien de votre retraite .Vous nous reviendrez j’en suis sûr avec encore plus de lumière et de joie .
    Bien à vous et pour longtemps

  5. Merci Alexandre … j’ai adoré votre livre en commun. Votre amitié et votre complicité ont été très belles à voir et à recevoir.

    L’essentiel est en chaque instant, ce trésor de conscience qui se déploie, ouvre ses ailes,et nous enveloppe de son énergie d’Amour.

    Très belle retraite à vous Alexandre,
    Au plaisir,

    Eliane

  6. « Qu’est-ce qui est vraiment essentiel? » C’est une question que je me pose encore et que je me poserai sans doute longtemps. C’est peut-être partager avec des personnes que je choisis de côtoyer. C’est m’ouvrir aux personnes que je ne connais pas. C’est constater que tout choix me fait grandir.
    Bonne retraite à vous, Alexandre. Bien cordialement.

  7. Salut Alexandre !
    On ne se connaît pas mais j’essaye de suivre un peu tes péripéties tout en continuant mon propre chemin. Je te souhaite de bonnes vibrations et pour moi, l’essentiel est dans la tête et dans notre relation aux autres, c’est clair ! A ce titre, je pense que tu m’as un peu servi de modèle voire de boussole et je tenais à t’en remercier !
    A un de ces quatre peut-être !

  8. Cher Alexandre,
    Quelle humilité vous avez ! S’il y en a bien un qui nourrit l’autre de sa bienveillance c’est bien vous Alexandre et vos deux compagnons de route !
    Un grand merci à vous trois ! Prenez soin de vous! Bien à vous et à vous trois. Catherine

  9. Bonjour Alexandre,

    J’aime votre réflexion posée …. « Qu’est-ce qui est vraiment essentiel? » Chacun de nous peut d’ailleurs se livrer, avec fruits, à cette petite expérience de pensée: si j’étais contraint de m’exiler sur une île déserte, qu’emmènerais-je ? Pour nous y aider, ce proverbe zen: « Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as. »

    J’aime ce proverbe zen …. » ce qui te manque, cherche dans ce que tu as « …. oui il dit très bien les choses, cherches dans ce que tu as, et tu verras, il manquera toujours quelque chose dans ce que tu as !

    A l’heure de faire les bagages, je suis taraudé par la question « Qu’est-ce qui est vraiment essentiel? » … j’entends derrière cette question une question plus profonde, plus existentielle … quel bagage me sera utile à l’heure du grand passage ? … je répondrais par une très belle phrase d’Amma que j’ai lue et qui résonne en moi l’être en son Essence-Ciel :

    « Je ne suis jamais né et je ne pourrai jamais mourir, puisque je ne suis pas le corps, ni le mental, ni l’intellect, je suis la conscience éternelle et bienheureuse qui sert de substrat à toute la création.  »

     » Autre manière d’expliciter le soutra du Diamant adapté à Alexandre ….  » Alexandre n’est pas Alexandre, c’est pourquoi je l’appelle Alexandre.  »

    Il est bon de se poser de son vivant la question de l’essentiel …. à celui qui découvre le phare et sa lumière …. les vagues de la vie sont toujours là, mais ce n’est plus vécu pareillement.

    Bien à vous Alexandre, merci pour cette belle réflexion qui me permet aussi de poser cette réponse.

    Eliane C.

  10. Je vous souhate de vos ressourcer encore un peu lus dans cette nouvelle retraite. Car, elle sera sans nulle doute pour nous aussi source d’une nouvelle inspiration.
    Je termine votre livre. Dans ce dialogue à trois, il y a por moi matière à d’infinies reflexions et surtout une ascèse à construire pas à pas. Longtemmps, je vais lire, relire et méditer cet ouvrage, où chacun d’entre vous a donné le meilleur de lui même : son humanité.
    Amicalement

  11. Le samouraï se reflète sur le brillant du sabre,
    c’est le pratiquant devant le mensonge de la tentation,
    le marcheur devant le mirage de l’oasis.
    Les intrigants déguerpissent,
    car le voyage se fait pieds nus ‘.

    Sur le tranchant, se pose un papillon,
    léger,
    mais cela ne suffit pas,
    alors il bat des ailes,
    souffle du corps et souffle de l’esprit.

    Il laisse le glaive de la vérité,
    bonne nouvelle annoncée
    à l’ombre acceptée,
    trancher le miroir des illusions
    du désert de l’enfermement,
    dans la réalité de l’impermanence,
    ouverture à l’interdépendance.

    La Création apparait alors telle qu’elle est,
    Sainte,
    par la Présence,
    pure et lumineuse.

    Salut Alexandre, j’arrive juste sur ton blog, j’ai juste écrit cela pendant le week end, titre : 40 jours dans le désert. avec toi, pendant ta retraite.
    ptit graine.

  12. Bonjour à tous, bonjour Alexandre,

    Comme il est bon d’avoir de véritables échanges ou chacun, bienveillant et sincère, tente de lever le voile de l’ignorance et partage avec joie son expérience. L’Homme, animal spirituel doué d’affect, prends chaque jour le risque de s’éloigner de lui-même, pour se rapprocher de sa propre nature, bonne, intacte, immuable.

    Croyances par-ci, pressions sociales par là, blessures et ou autres « victoires sociales » déforment peu à peu le prisme psycho-affectif dont il est affublé, lui renvoyant une image du monde et de lui-même teintée de ces illusions et d’émotions qui parfois le submergent, débordent. « Qui-je ?.. Où vais-je ?.. Dans quel état j’erre ? » Et l’Homme doute, souffre, se perd parfois. Dissonance flagrante, entre une image distordue, fausse de sa vie et ce qu’il est par essence qui lui intime d’Être, la Vie.

    Pour cette Nature, qui nous appelle, forte, impérieuse, et qui transparait dans vos propos et vos actes et n’aspire qu’à être, pour ce que VOUS ÊTES réellement je vous remercie tous sincèrement. Merci 1000 fois de souffler sur cette flamme. Ho comme il est bon de vous lire et de se sentir vivre, ensemble.

    Merci à tous, merci Alexandre.

  13. Monsieur JOLLIEN , vous nous manquez déjà . . . J’ai hâte de vous revoir , vous écouter exposer vos idées lors d’une conférence . Vous le faites avec tellement de générosité et d’humour .
    Merci .j’ai eu l’immense bonheur de voir les sages !!
    Le premier instant fut une surprise . . . J’ai cru ne pas pouvoir vous comprendre , aïe , mince, je ne savais pas . . . Enfin si , mais là. . . Mon petit cerveau étriqué a ouvert une porte , le cœur a suivi ,( les zygomatiques en alerte de rire!) puis les larmes , l’émotion étant trop forte .

    Avec Mathieu Ricard et Christophe André ,
    J’en garde un souvenir très beau , très fort .
    Reposez vous bien et , en attendant , je lis vos livres ,et les perçage , les offre car vois avez le « pouvoir » de changer des vies .
    Profitez de votre jolie famille .
    À bientôt .
    Sophie

  14. Je continue à cheminer avec cette notion d’Essentiel …. Mon essentiel du moment est ce « oui inconditionnel » à la Vie…. à ma vie, à la Vie.
    A ma vie car je suis jumelle esseulée de naissance, ce qui signifie que j’ai perdu ma jumelle à la naissance alors m’octroyer ce droit à ma vie n’a pas été mince affaire. Mais j’y suis. ça y est … oui je suis dans ce droit à Ma Vie. Lâchée la culpabilité, lâchée la destruction de soi.
    Dans ce « oui » posé en moi-même à mon cœur, à moi-même, j’ai redécouvert un autre OUI, celui-ci plus grand et plus majestueux, le OUI de mon âme à La Vie.
    …..
    Laisser chanter en soi ce « oui » inconditionnel de l’âme, c’est entrer dans une cathédrale intérieure et s’offrir le plus beau chant d’Amour infini que je connaisse …. la Joie au Cœur est indescriptible … indicible, transcendante. Oui, ses retrouvailles avec soi-même sont essentielles …. Essentielle, l’Essence de ce OUI ….. Oui, trois lettres qui, en ces temps de Pâques, ramènent au Christ sur la Croix, et à sa relation au Père … trois lettres qui résonnent le Chant d’Amour infini du Père pour le Fils … Trois lettres qui nous amènent à la Trinité. Trois lettres qui marquent la foi infinie déposée en tout âme de tout individu. Trois lettres qui posent le mystère Pascal, trois lettres en Or qui rend chacun et chacune, riche de ses propres pépites. Trois lettres d’Unité Céleste et Terrestre. Trois lettres en un mot …. OUI. L’énergie du « OUI » est belle à découvrir et à vivre.

    Bonnes fêtes de Pâques à chacun et chacune,

    Merci Alexandre pour cette belle réflexion posée qui a cheminé ainsi en moi. Je vous transmets la lumière trouvée en ce Oui. Qu’Elle parvienne jusqu’à votre cœur. Ma sœur jumelle si elle avait vécu aurait connu le même handicap que vous pour les mêmes raisons de cordon. Son destin a été autre. Il en est ainsi. Joie et Bonheur à vous et toute votre famille. Je vous embrasse bien affectueusement,

    Eliane C.

  15. Bonjour Alexandre,
    Je traverse une période extrêmement difficile et je peux vous assurer que votre livre ne reste à pas plus d’1 mètre de moi depuis quelques temps. Je pense qu’il y a eu une vie avant ce livre et qu’une prise de conscience se fait dorénavant. On a toujours l’impression que l’on agit trop tard, mais je travaille dessus….. en espérant se rapprocher du bonheur et faire face du mieux possible aux souffrances futures…
    Bien à vous.
    Samir T.

  16. Bonjour Monsieur Jollien,

    Elle est rigolote votre question » si j’étais contraint de m’exiler sur une île déserte, qu’emmènerais-je? « , …….vraiment rigolote….
    parce qu’il est certain, du point de vue des réalités invisibles, que si j’allais sur une île déserte, j’y emmènerais Dieu mais aussi le diable.
    Ce qui, de fait, retourne totalement la question: lequel des deux, au final, m’emmènera avec lui?

    Devons-nous comprendre que l’île déserte représenterait, métaphoriquement parlant, le soir de notre vie?

    Patate la patate

  17. Merci Alexandre pour ce remarquable ouvrage à trois. Quelle richesse !
    Exercer mon esprit tous les jours à la bienveillance en dehors des tempêtes, oui tout simplement. Douce retraite à vous.

  18. l’essentiel pour moi, c’est être avec
    avec soi, avec les autres, dans la vie,
    ralentir parfois pour mieux être ou accélérer à d’autres moments, ceux là, plus rares, pour suivre un mouvement collectif
    bonne retraite !

  19. Bonjour Alexandre. Dans 3 amis en quête de sagesse vous disiez qu’il était vital de faire qqc de votre souffrance. j’en ai pris acte et grâce à vous j’ai eu la force de transformer mon chagrin en un bel hommage rendu à mon Père lors de la cérémonie des obsèques. Un grand merci à vous. Bonne retraite.

    1. Bonjour Brigitte,

      « Faire quelque chose de ma souffrance »… c’est ce que j’essaie de faire en écrivant des mots, des paragraphes, des dialogues, des textes autobiographiques. Cela me paraît parfois injuste et blessant envers les personnes que je cite. Je n’ai pas encore trouvé les moyens de sublimer ma maladie (schizophrénie). Bien à vous, Thomas

  20. Merci Alexandre pour votre message d’amour bienveillant.
    C’est avec intérêt que j’ai lu le livre ‘Trois amis en quête de sagesse »
    En espérant que cette retraite vous apporte une atténuation des douleurs physiques qui vous ressentez au quotidien.

  21. Bonjour et merci Alexandre. Vous m’avez aidé à travers vos livre mais vous m’avez aussi fait sourire, même en plein mal. prenez cette retraite tranquillement. Que l’amour et la paix soient aussi en votre coeur. gardez votre sourire. Et de nouveau j’aimerai vous dire « Merci », un merci sincère et je prie pour que la paix vous accompagne

  22. Hello Alexandre,

    Merci pour cette nouvelle pharmacopée. Merci car elles sont devenues une bonne habitude. Une pharmacopée c’est bien mais plusieurs çà devient quelque chose qui se répète dans le temps pour par exemple se donner l’habitude d’examiner des trucs qu’on ne voyait pas auparavant.

    Deux grandes réflexions, qu’est-ce qui est essentiel et est-il possible de vivre sans stress ?

    En ce qui me concerne, pour mon métier de musicien et vu qu’à la base je suis hyper-feignant a tendance ultra-oisive, le fait de me stresser un peu à propos de mon devoir a été salutaire. Je crois qu’il est bon à certains moments de la vie de se stresser un peu pour avancer. Mais ensuite je me suis rendu compte que j’étais trop stressé pour un rien. Oui il fallait me stresser un peu pour surmonter certaines difficultés de « grammaire » musicale mais il fallait aussi ne pas déborder sur d’autre choses. Je crois qu’il est bon à un moment de se donner les moyens pour pouvoir ressentir consciemment et ainsi donner un nom au stress qui nous parcoure, pour pouvoir s’en dégager en respirant. Simplement se dire: « là maintenant je suis stressé, bon alors je me calme et je peux quand même continuer à faire ce que je fais en étant cool » ou bien encore d’y répondre: « il est temps de me mettre à mes gammes ».

    Qu’est-ce qui est essentiel ? « Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as. » est quand même une sacré bonne réponse 🙂 !!

    Bien à vous tous et bonne retraite 🙂

  23. Bonsoir Alexandre.
    Ce livre à trois voix continue de cheminer en moi même une fois refermé.
    Vos trois points de vue qui se croisent et se
    répondent sont comme des projecteurs braqués tour à tour sur le même point à éclairer et qui, ainsi en révèlent les différentes facettes.
    Votre authenticité respective et votre respect réciproque pour le point de vue de l’autre aide à prendre conscience que chacun est singulier et « qu’il y a autant de chemins pour aller vers Dieu qu’il y a d’Hommes sur la terre »
    Je retiens de votre pharmacopée cette phrase : « Nous avons passé des heures ensemble et je ne me souviens pas d’avoir une seule fois entendu quelque parole médisante. »
    C’est très fort !! Bravo !
    C’est une véritable ascèse que de surveiller ses paroles pour ne pas laisser échapper quelque discrète parole malveillante mais quand on y parvient ça change tout !
    A bientôt

  24. Cher alexandre, je pense bien à vous , et à votre présence – en ces temps prinptanier, où paris est fleuri, c’est trés bo : ) Une intituion me vient : « eviter d’emporter nos jugements »…et considérer que nous sommes suffisament mature pour cheminer quelque soit ce qui nous attend en bien ou en mal, les moments de bonheur sont là et personne n’est parfait : ) Marc Laurent-Atthalin

  25. Bonjour Alexandre, bonjour aux ami(e)s de la pharmacopée,
    Je n’ai lu que « Eloge de la faiblesse ». Merci de votre témoignage; je chercherai à lire d’autres de vos ouvrages et merci pour votre intervention à LGL. Apaisant et espérant vous êtes et vous le communiquez. Thomas

  26. Merci à vous et vos amis dans le bien.Je vous souhaite de recevoir autant que vous donnez. Au plaisir de vous lire et qui sait …au détour du chemin vous rencontrer serait une joie. Amicalement M.

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