Pharmacopée n°46

Dans son livre «Le pouvoir des petits riens», Rick Hanson nous livre quelques exercices pratiques qui rendent assurément la vie plus légère. Pour ma part, j’en retiens un très simple: dormir davantage. En effet, quand le corps est fatigué, l’esprit ne manque pas d’assombrir la vie. Mais plus que tout, pour être en paix, l’auteur nous convie, entre autre, à ralentir, oser presser le bouton «pause» pour apprécier ce qui nous arrive et notamment, apprendre à cohabiter avec ses imperfections. J’aime ce livre, car il conjugue à la fois les découvertes dans le domaine des neurosciences avec les enseignements de la spiritualité.

22 Comments on “Pharmacopée n°46”

  1. Bonsoir Alexandre,

    Se poser, s’ouvrir à l’instant présent pour laisser circuler l’énergie de la vie. Laisser place au meilleur de soi au milieu d’un mental rutilant et ruminant. Ne rien opposer à ce qui est. Juste être là et recevoir ce qui vient. Juste écouter. Juste ouvrir un espace en soi à autre chose … à cette énergie fondamentale qui nous fonde. Laisser un instant d’attention à cette énergie et la laisser circuler. Vivre cette ouverture bienfaisante et laisser nos ailes se déployer là où elles peuvent soudainement nous venir en aide. Découvrir le bienfait de cette pause que l’on s’offre à soi-même, s’en nourrir … découvrir combien nous pouvons pour nous-même …. Laisser le sourire prendre place, auréoler ainsi l’instant d’un apaisement venu du plus profond de soi. Découvrir notre grand potentiel qu’est l’Amour. L’Amour commence par soi-même …. par ces tous petits pas qui mis les uns à la suite des autres, jour après jour, font un beau ruisseau, puis une belle rivière … et donne à aimer d’abord soi puis ensuite l’autre, tel qu’alors, nous avons appris à nous aimer ainsi nous mêmes.

    Belle journée d’amour avec vous même,

    Eliane

    1. Oui, Eliane, apprendre à s’aimer soi pour mieux aimer l’autre, j’y « travaille » et le chemin me semble encore long au coeur de la solitude (à ce propos je vous remercie de votre bon message de la pharmacopée n°44), je continue de progresser sur ce chemin même si le nombre de pas franchis est encore faible. Amitiés à vous et à tous ici.

  2. Bonjour Alexandre,
    Je ne cesse de faire profiter mes collègues de vos pharmacopées. Presser le bouton pause pour profiter du moment…apprendre à vivre avec ses imperfections…si tout le monde adoptait cette philosophie plus heureux seraient les gens. Je n’ai pas pour loisir la lecture mais je vous ai découvert et aujourd’hui vous me donnez envie de lire le pouvoir des petits riens afin de renforcer cette philosophie de vie. Merci Alexandre pour tout ce que vous nous apportez.
    Marie-Laure

  3. Je suis toujours étonnée de voir comme les gens aiment s’agiter :un voisin retraité qui -quand il a fini de travailler son jardin,ne sait plus s’arrêter et va travailler le mien ; une de mes filles qui se lamentait de n’avoir pas un moment à elle quand elle travaillait, travaille deux fois plus depuis sa retraite et se lance dans la sophrologie le yoga, le qi cong pour lutter contre le stress que lui donnent toutes les activités choisies de son plein gré et la font passer du métro au RER sans un moment pour souffler.
    Me voir me contenter d’un livre ou de musique les épate et ils ne se rendent pas compte que leurs éternels »qu’est ce qu’on fait? » m’empoisonnent la vie .
    Apprendre à se poser me semble essentiel !!

  4. Alexandre,
    C’est juste pour vous remercier pour l’émission pour votre émission sur France Inter et vous envoyer un peu de soleil de l’île de La Réunion

  5. Bonjour Alexandre,
    Manièce m’a parlé de vous. Je vous ai vu hier soir à la « Parenthèse inattendue ». Je vais maintenant prendre le temps de vous découvrir. Je crois que vous arrivez pour moi au bon moment.
    A bien tôt.

    Mado

    1. Tout comme Mado je vous découvre cette semaine et j’avais justement besoin de vos mots qui m’ont bouleversés. Depuis quelques années j’ai entamé la marche sur le difficile chemin  » d’être soi » et d’accepter la vie pour ce qu’elle est. Pleurer mes chagrins et vivre pleinement mes joies, accueillir l’autre avec bienveillance et avancer à mon rythme. Cette phrase que vous avez écrite ,  » la faiblesse c’est le lieu de la souffrance si on la refuse  » , je la fais mienne aujourd’hui et je vous remercie pour le partage.

  6. Merci Alexandre pour ce partage autour du livre du même auteur que « Le cerveau de Bouddha ».
    Cohabité avec ses imperfections un beau programme d’abandon je pense…
    Bonne continuation Alexandre

  7. Oui, Eliane, allez à la rencontre de soi-même, au plus profond, pour y développer son amour de soi et de l’autre, j’y travaille, le chemin me semble encore long, je n’ai pas encore atteint ce stade de la sérénité au coeur de la solitude (merci à ce propos pour votre bon message de la pharmacopée n°44), mais je dois continuer d’y croire même si le nombre de pas franchis me semble encore faible. Amitiés à vous et à tous ici.

  8. Apprendre à s’aimer soi, avec ses imperfections, pour mieux aimer l’autre, je m’y atèle mais ce n’est pas toujours facile au coeur de la solitude. Je remercie au passage Eliane pour son bon message (pharmacopée n° 44). Le chemin me semble encore long, mais comme le dit Alexandre, chaque petit pas compte. Amitiés à tous ici.

    1. Bonjour Benjamin,

      Merci benjamin … ne vous laissez pas impressionner par la longueur du chemin …. le chemin EST.
      Chaque jour, il se compose au gré de vos émotions traversées, il se compose des difficultés rencontrées, il se compose des joies vécues !
      J’ai été longtemps comme vous à chercher la sérénité jusqu’à ce qu’un jour, au milieu d’un état de désespoir sans nom, un espace autre s’est ouvert en moi … Je ne peux expliquer pourquoi ni comment cela m’est arrivée … je ne sais pas. Cela reste mystérieux pour moi. Ce qui s’est passé, m’a dépassée totalement. Ma conscience s’est trouvée projetée à la vitesse de la lumière dans le cosmos, dans un espace de paix indescriptible, de quiétude absolue, de beauté ineffable à me couper le souffle. Le silence qui pour moi, avant, était un cauchemar (je suis jumelle esseulée de naissance, et il rimait alors avec manque, souffrance, culpabilité et mort) a pris une autre résonance : il est devenu à partir de ce vécu Autre pour moi. Autre tout en étant sa propre connaissance et re-connaissance ! difficile à expliquer ! encore plus difficile de mettre des mots. Cela est.

      Benjamin, gardez confiance dans le chemin, il vous mène en temps et en heure là où cela est bon pour vous. Vous êtes cette quiétude absolue, vous êtes cette paix infinie, vous êtes cette beauté ineffable. Cela est votre vraie nature. Chaque pas sur le chemin apporte … ne rien jeter, ne rien rejeter … remercier.

      Merci à vous,

      Cordialement,

      Eliane

      1. Bonsoir Eliane,

        Encore merci pour votre message de bienveillance qui laisse espérer un avenir plus serein. Je crois totalement à votre témoignage. Pour le moment, je n’ai pas vécu cette bascule miraculeuse qui vous a ouvert les portes de la sérénité. Je vis plutôt actuellement la solitude comme vous la décriviez avant : manque, souffrance, culpabilité et mort. Vais-je arriver à passer par-dessus tout cela comme vous l’avez fait ? Je vous avoue, et tel n’est peut-être pas votre cas, que j’espère de nouveau partager ma vie avec quelqu’un et que je n’appelle pas de mes voeux la solitude – peut-être parce que celle-ci me paraît (à tort ?) comme une régression dans ma vie d’homme – et puis appliquer au jour le jour (notamment) la pharmacopée de notre ami Alexandre Jollien qui doit nous permettre de ne pas retomber dans les erreurs ou errements du passé. Bien sincèrement, Benjamin

        1. Bonjour Benjamin,

          Le silence n’est pas pour moi la solitude, et la solitude n’est pas le Silence.
          Solitude et silence sont parfois associés et crée un amalgame dans lequel le Silence est coupé de sa vraie nature. Ce qui coupe le Silence de sa vraie nature, est la coupure créée par la souffrance elle-même, coupure qui se nomme à juste titre dans ces cas là, solitude.
          La nature aide à se relier au bon Silence porteur d’unité, et cette unité vécue efface immédiatement tout sentiment de solitude.
          Le vécu de l’instant présent aide aussi à retrouver cette unité. La méditation et toute sorte de méthodes vont dans ce sens là. Cherchez d’abord à retrouver en vous cette reliance à l’unité, et, d’autres fondations plus solides s’ouvriront à vous, pour votre prochaine expérience de couple. Le Silence n’impose pas de vivre seul, mais même en couple, je constate combien il est sain et bon de vivre en harmonie avec le Silence intérieur.
          Parfois le bruit des pensées, le bruit des émotions, le bruit des conflits intérieurs cachent une peur du Silence ! N’ayez pas peur du Silence, il est un bonheur à recevoir et il recèle en lui-même, un trésor bien plus grand que je vous laisse découvrir sur le chemin de votre vie.

          Belle journée à vous,

          Bien cordialement,

          Eliane

          1. Excusez-moi Benjamin, mais à la relecture j’ai souhaité modifier ma première phrase. J’espère que cela sera plus clair ainsi.

            Le silence n’est pas pour moi la solitude, et la solitude n’est pas le Silence.
            Solitude et silence sont parfois associés, se crée alors un amalgame dans lequel le Silence n’est plus reçu pour ce qu’il est vraiment. Le Silence est au delà de tout … lorsque l’expérience du silence est vécue, ce qu’il en ressort est un sentiment d’unité avec Tout. Et la solitude n’a plus sa place là. Voilà pourquoi je fais la différence.

            ….

            Bien à vous

            Eliane

  9. NB : mon message a bloqué par deux fois puis tout est passé d’un coup au troisième essai, pardonnez-moi ces répétitions qui en découlent… Benjamin

  10. Bonjour Alexandre,
    Bonjour à tous,
    Je suis en quête de spiritualité et de pureté, comme tant d’autres. Mais aujourd’hui je suis complètement perdue. Après avoir lu livres, articles, après avoir vu des vidéos voilà que je ne sais plus vers qui me tourner. J’ai commencé à douter avec le discours de Krishnamurti, qui me semble très intolérant. Idem pour l’intouchable Dalai Lama qui n’a rien fait pour le Tibet avant son exil, et si le Tibet devient indépendant va t il continuer la politique de l’esclavage?
    J’ai besoin de guides spirituels.
    J’ai besoin d’aide
    Merci

    1. Bonjour Isabelle,

      Vous dites « être complétement perdue » … c’est peut être l’occasion de vous tourner vers vous même et de chercher en vous, vos réponses à vos questions.

      Personne n’est parfait. Vive l’imperfection ! A mon sens, elle donne toute la place à l’Amour. Le chemin, en cela, que vit et partage Alexandre Jollien est porteur de grandes richesses. Des guides spirituels, nous en cotoyons tous les jours …. qui ne nous n’apprend pas quelque chose sur lui-même, sa relation à l’autre au quotidien ? J’adore Alexandre dans son rapport avec ses enfants … c’est juste merveilleux de vivre ainsi dans cette honnêteté de voir l’autre aussi grand que soi, de savoir l’écouter dans sa parole, et cela même si, dans les faits, il est plus petit. Toutes les difficultés rencontrées sont des leçons de vie pour moi. Elles questionnent et mettent en chemin ….

      Bon chemin,

      Avec tout mon respect,

      Belle journée à vous,

      Eliane

      1. Bonjour Eliane,
        Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre. J’ai passé tout le we à lire Arnaud Desjardins et j’aime son approche. Il y a quelques mois j’étais vraiment mal et je me disais inlassablement ce n’est pas possible, il doit y avoir un sens à toute cette douleur. J’ai tapé bêtement sur gooble  » quel est le sens de la douleur » et c’est comme ça que j’ai découvert Alexandre que je trouve exceptionnel. J’ai acheté tous ses bouquins et cd. Je n’ai pas été déçu. Ses mots, sa voix, son chemin tout en lui m’apaise. Mais voilà, le chemin on le fait seul et parfois on est tellement ….justement seul.
        Encore un tout grand merci pour votre message,
        Bonne journée Eliane.
        Isabelle

        1. Bonjour Isabelle,

          Oui, Alexandre dans son partage, allie la simplicité, l’expérience de sa vie particulière, l’intelligence d’un bel Être incarné au ton juste, la générosité de cœur, la sincérité et une belle et grande humilité.
          Sa parole sert La Parole. Elle est un présent vraiment à recevoir et entendre. Comment expliquer mon ressenti ? Le temps éternel surgit en Sa Parole. Il renvoie sur son chemin propre quiconque le lit, ou l’écoute. Il incarne le Verbe … ceci traduit bien ce que je ressens lorsque je le lis ou l’écoute. Et c’est merveilleux effectivement qu’Alexandre Jollien existe.
          Je trouve géniale la manière dont vous l’avez découvert … Quelle sublime ouverture à l’Autre vous a permis votre douleur ! Je trouve cela fabuleux !
          Quel bel enseignement vivant !
          Merci, Isabelle, pour ce partage de toute beauté.

          La vie m’enchante toujours de son ingéniosité et ses enseignements.

          Eliane

  11. Je vais ce soir à une présentation du philosophe-écrivain A.Jollien, que je ne connais pas du tout, et j’y vais parce que je ne le connais pas du tout.
    J’ai donc consulté votre site pour en savoir un peu plus. J’ai été très intéressée par son contenu et sa présentation.
    Une chose toutefois, qui, sauf autre ouverture ce soir, risque de bloquer mon élan : vos Pharmacopées.
    Un texte court de vous toujours, m’a-t-il semblé, dans l’apologie de l’instant et la notion de « travail sur soi ». Pourquoi pas?
    Non, ce qui me gêne, c’est la suite : une kyrielle de commentaires émerveillés, adulateurs, hyperboliques dans le compliment, de ce que vous êtes et de ce que vous écrivez.
    Comprenez : ce ne sont pas les compliments qui me perturbent, c’est le fait que vous les publiiez. Pourquoi la simple modestie ne vous en dissuade-t-elle pas ?
    Quel est le but que vous poursuivez au travers de ces défilements de congratulations exacerbées?
    Prouver la force de votre philosophie pour y amener force adeptes?
    Ce ne sont pas ces avis si positifs qui y parviendront, pensé-je, peut-être à tort.

    Faut-il toujours constituer un groupe, un mouvement, lorsque l’on pense être dans le vrai ?

    Comment Socrate a-t-il pu vous parler, de si loin ???

    Je vous remercie vivement de bien vouloir me
    répondre et m’excuser de ne pas faire, pour l’instant, chorus !!!

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